Saison 1988/89 - N1A (Pro A)
3 participants
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Saison 1988/89 - N1A (Pro A)
L'Equipe:
Ron Davis
Philip Szanyiel
Jean-Philippe Fedi
Franck Butter
Curtis Kitchen
Pat Burtey
Jean-Aimé Toupane (non-qualifié)
Guillaume Hurst
Daniel Contessi
Jamel Benabid
Christian Monschau
Laurent Etienne
Coach: Jean-Luc Monschau
Classement final: 4ème
Play Offs:
1/4 MBC-Montpellier. Qualifié.
1/2 MBC-Limoges. Perdu.
Tournoi des As:
1/2 contre Limoges
Finale contre Cholet. Victoire 82-80.
Ron Davis
Philip Szanyiel
Jean-Philippe Fedi
Franck Butter
Curtis Kitchen
Pat Burtey
Jean-Aimé Toupane (non-qualifié)
Guillaume Hurst
Daniel Contessi
Jamel Benabid
Christian Monschau
Laurent Etienne
Coach: Jean-Luc Monschau
Classement final: 4ème
Play Offs:
1/4 MBC-Montpellier. Qualifié.
1/2 MBC-Limoges. Perdu.
Tournoi des As:
1/2 contre Limoges
Finale contre Cholet. Victoire 82-80.
Dernière édition par Gogol le Mer 30 Mai - 21:57, édité 6 fois
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There ain't no grave can hold my body down
Re: Saison 1988/89 - N1A (Pro A)
LE panier de Ron Davis en finale des As...
[/b]
[/b]
Dernière édition par Gogol le Sam 12 Mai - 7:47, édité 1 fois
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There ain't no grave can hold my body down
Re: Saison 1988/89 - N1A (Pro A)
Magnifique photo transmise par Supkop.
Dernière édition par Gogol le Dim 20 Mai - 11:35, édité 1 fois
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Re: Saison 1988/89 - N1A (Pro A)
Cholet-Mulhouse (Championnat):
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Re: Saison 1988/89 - N1A (Pro A)
A l'issue de cette extraordinaire saison, le magazine suivant a été édité (transmis par le papa de l'Esclave).
http://le.capharnaum.free.fr/passion/sp-1.jpg
(Le lien renvoie a chaque fois vers la même photo en très grand format: je vous conseille donc de faire "bouton droit" et "enregistrer sous", puis d'être patient)
Les photos suivantes en sont tirées
http://le.capharnaum.free.fr/passion/sp-1.jpg
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Dernière édition par Gogol le Lun 3 Déc - 22:42, édité 1 fois
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Re: Saison 1988/89 - N1A (Pro A)
superbe photo, j'adore le commentaire du journaliste "on lit dans le regard..... la confiance de jean-luc Monschau", quelle zénitude, lolGogol a écrit:Magnifique photo transmise par Supkop.
olivierM- Gonfleur de Ballons
- Messages : 457
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : la tête sur les épaules, hihihihi
Occupation : ...du terrain, Allez Mulhouse! Allez ...
Re: Saison 1988/89 - N1A (Pro A)
Le 8 avril 1989, le Mulhouse BC remportait le Tournoi des As
L'« aventure humaine extraordinaire » du MBC
Il y a un peu plus de trois décennies, le MBC confortait son statut de valeur montante du basket français en s’adjugeant le Tournoi des As à la surprise générale. C’est l’histoire d’une équipe de déjantés qui a conquis Mulhouse…
Par Amaury PRIEUR - le 01 Juin 2020 - L'Alsace
Comme beaucoup de monde, Jamel Benabid « profite du confinement pour mettre de l’ordre dans [ses] papiers ». « Je suis retombé sur des articles et des photos parus à la grande époque du MBC », confie l’ancien meneur mulhousien. « Trente ans après, les gens m’en parlent encore… Il existe une nostalgie incroyable par rapport à cette période. On a marqué les esprits. »
Le citoyen de Brunstatt parle d’un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître. D’une « aventure humaine extraordinaire », mettant en scène un groupe de « bons vivants unis comme les cinq doigts de la main ».
« Il y avait un état d’esprit à part », confirme Jean-Luc Monschau, l’entraîneur d’alors (1985-1991), marqué à vie par ses premiers pas dans le monde du coaching. « Quand je rentrais de déplacement, j’avais des crampes aux abdominaux tellement j’avais rigolé pendant deux jours. Dans le bus, on visionnait des films comme “Les tontons flingueurs” ou “Le Père Noël est une ordure”. Toute l’équipe sortait les répliques en même temps, c’était presque devenu un jeu… »
Un titre célébré au Fouquet’s, « en survêtement et en claquettes »
Convaincu de pouvoir tirer les bénéfices, sur le terrain, de cette « ambiance familiale », le technicien n’a jamais cherché à freiner les ardeurs de sa joyeuse bande de boute-en-train. « Mes joueurs multipliaient les gags de collégiens (rires). Un jour, avant un match amical en Allemagne, Philip Szanyiel avait planqué son lit dans une autre chambre. Il s’était ensuite présenté à la réception pour demander pourquoi on lui avait donné une chambre sans lit ! J’ai cru que l’hôtelier allait faire une crise… »
“Sza-Sza” - c’est ainsi qu’on le surnommait - était un comique de répétition. À « deux heures du matin », dans la nuit précédant la victoire du MBC au Tournoi des As, le 8 avril 1989 au Mans, il « s’entraînait à soulever le trophée en brandissant des cintres », sous les éclats de rire de ses coéquipiers. Quatrième du championnat, « sur le fil du rasoir » dixit Benabid, Mulhouse venait d’éliminer le grand Limoges en demi-finale (92-86). La « gestion de la fatigue » ? Tous ceux qui connaissent le basket savent « qu’au sortir d’un match, on n’arrive pas à s’endormir », balaye Jean-Luc Monschau.
Le lendemain, son escouade crucifiait Cholet (82-80), sur un shoot de l’Américain Ron Davis dans les tout derniers instants. Le club haut-rhinois ajoutait enfin une ligne à son palmarès, 58 ans après le titre de champion de France de son ‘‘ancêtre’’, le Foyer Alsacien Mulhouse, en 1931. « Sur le chemin du retour, nous avons fait un détour par les Champs-Élysées et mangé au Fouquet’s, en survêtement et en claquettes », s’esclaffe Philip Szanyiel. « Un peu plus tard, nous sommes partis une semaine en Martinique avec femmes et enfants. Ce n’était pas une récompense, chacun a payé son séjour. On aimait juste s’amuser tous ensemble. »
« Dans mes rêves, ce sont mes années à Mulhouse qui revenaient »
L’ex-international français (192 sélections), sixième meilleur marqueur de l’histoire des Bleus, n’ira pas jusqu’à dire qu’il a vécu les plus belles émotions de sa carrière au MBC. L’ensemble de son parcours - achevé en 1992 sur un match amical face à la Dream Team américaine, en plein été à Monaco - pourrait faire l’objet d’un roman. Toujours est-il qu’il a emmagasiné, en Alsace, quelques-uns de ses « meilleurs souvenirs ». Il ne renierait pour rien au monde, notamment, les « repas au Squash 3000 », cet hôtel-restaurant mulhousien où s’entrecroisent - aujourd’hui encore - sportifs, journalistes et supporters.
« Le public nous suivait de façon incroyable. On aurait souvent pu doubler la jauge du Palais des sports », se remémore Christian Monschau. L’ancien capitaine (1979-1991) demeure, à ce jour, l’un des rares basketteurs pros français à avoir évolué sous les ordres de son frère (*) , avant d’embrasser lui aussi une carrière d’entraîneur. « Je me suis accordé une année sabbatique en 2017-2018 et dans mes rêves, ce sont mes années à Mulhouse qui revenaient », confie-t-il. « J’y ai vécu mes plus grands plaisirs, jusqu’à l’excès. Quand on est coach, la joie est beaucoup plus intériorisée. »
Un « petit jubilé sur la rivière de l’Ill » ?
La ferveur qui s’emparait de la ville, palpable lors des soirées européennes, a également mis en émoi Curtis Kitchen. L’infranchissable rempart américain, qui bouclait chacune de ses saisons (1987-1992) avec un double-double de moyenne, était devenu une icône au MBC.
« Quand je repense aux fans scandant mon nom, cette atmosphère me manque », avoue le citoyen de Seattle (56 ans), père de six enfants, onze fois papy et patron d’une société spécialisée dans la construction de résidences familiales. « Jean-Luc Monschau était un visionnaire. Malgré mon profil défensif, il m’a donné ma chance à un moment où la plupart des coaches privilégiaient les scoreurs. Lui et son frère Christian m’ont fait découvrir l’Alsace et son histoire. À leurs côtés, je me suis aussi construit en tant que personne. Je les considérerai toujours comme des membres de ma famille. »
« On pourrait peut-être organiser un petit jubilé sur la rivière de l’Ill », propose Christian Monschau. « Je nous vois bien en train de chanter sur un bateau (rires) ! » Les anciens du MBC sont-ils encore assez fous pour mettre ce projet à exécution ? Trente ans après, le sentiment de nostalgie n’en serait que décuplé…
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(*) Une autre célèbre fratrie s’est retrouvée dans la même situation : à Berck (1970-1976) et à Caen (1979-1981), Jean Galle entraînait son frère cadet Pierre.
L'« aventure humaine extraordinaire » du MBC
Il y a un peu plus de trois décennies, le MBC confortait son statut de valeur montante du basket français en s’adjugeant le Tournoi des As à la surprise générale. C’est l’histoire d’une équipe de déjantés qui a conquis Mulhouse…
Par Amaury PRIEUR - le 01 Juin 2020 - L'Alsace
Comme beaucoup de monde, Jamel Benabid « profite du confinement pour mettre de l’ordre dans [ses] papiers ». « Je suis retombé sur des articles et des photos parus à la grande époque du MBC », confie l’ancien meneur mulhousien. « Trente ans après, les gens m’en parlent encore… Il existe une nostalgie incroyable par rapport à cette période. On a marqué les esprits. »
Le citoyen de Brunstatt parle d’un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître. D’une « aventure humaine extraordinaire », mettant en scène un groupe de « bons vivants unis comme les cinq doigts de la main ».
« Il y avait un état d’esprit à part », confirme Jean-Luc Monschau, l’entraîneur d’alors (1985-1991), marqué à vie par ses premiers pas dans le monde du coaching. « Quand je rentrais de déplacement, j’avais des crampes aux abdominaux tellement j’avais rigolé pendant deux jours. Dans le bus, on visionnait des films comme “Les tontons flingueurs” ou “Le Père Noël est une ordure”. Toute l’équipe sortait les répliques en même temps, c’était presque devenu un jeu… »
Un titre célébré au Fouquet’s, « en survêtement et en claquettes »
Convaincu de pouvoir tirer les bénéfices, sur le terrain, de cette « ambiance familiale », le technicien n’a jamais cherché à freiner les ardeurs de sa joyeuse bande de boute-en-train. « Mes joueurs multipliaient les gags de collégiens (rires). Un jour, avant un match amical en Allemagne, Philip Szanyiel avait planqué son lit dans une autre chambre. Il s’était ensuite présenté à la réception pour demander pourquoi on lui avait donné une chambre sans lit ! J’ai cru que l’hôtelier allait faire une crise… »
“Sza-Sza” - c’est ainsi qu’on le surnommait - était un comique de répétition. À « deux heures du matin », dans la nuit précédant la victoire du MBC au Tournoi des As, le 8 avril 1989 au Mans, il « s’entraînait à soulever le trophée en brandissant des cintres », sous les éclats de rire de ses coéquipiers. Quatrième du championnat, « sur le fil du rasoir » dixit Benabid, Mulhouse venait d’éliminer le grand Limoges en demi-finale (92-86). La « gestion de la fatigue » ? Tous ceux qui connaissent le basket savent « qu’au sortir d’un match, on n’arrive pas à s’endormir », balaye Jean-Luc Monschau.
Le lendemain, son escouade crucifiait Cholet (82-80), sur un shoot de l’Américain Ron Davis dans les tout derniers instants. Le club haut-rhinois ajoutait enfin une ligne à son palmarès, 58 ans après le titre de champion de France de son ‘‘ancêtre’’, le Foyer Alsacien Mulhouse, en 1931. « Sur le chemin du retour, nous avons fait un détour par les Champs-Élysées et mangé au Fouquet’s, en survêtement et en claquettes », s’esclaffe Philip Szanyiel. « Un peu plus tard, nous sommes partis une semaine en Martinique avec femmes et enfants. Ce n’était pas une récompense, chacun a payé son séjour. On aimait juste s’amuser tous ensemble. »
« Dans mes rêves, ce sont mes années à Mulhouse qui revenaient »
L’ex-international français (192 sélections), sixième meilleur marqueur de l’histoire des Bleus, n’ira pas jusqu’à dire qu’il a vécu les plus belles émotions de sa carrière au MBC. L’ensemble de son parcours - achevé en 1992 sur un match amical face à la Dream Team américaine, en plein été à Monaco - pourrait faire l’objet d’un roman. Toujours est-il qu’il a emmagasiné, en Alsace, quelques-uns de ses « meilleurs souvenirs ». Il ne renierait pour rien au monde, notamment, les « repas au Squash 3000 », cet hôtel-restaurant mulhousien où s’entrecroisent - aujourd’hui encore - sportifs, journalistes et supporters.
« Le public nous suivait de façon incroyable. On aurait souvent pu doubler la jauge du Palais des sports », se remémore Christian Monschau. L’ancien capitaine (1979-1991) demeure, à ce jour, l’un des rares basketteurs pros français à avoir évolué sous les ordres de son frère (*) , avant d’embrasser lui aussi une carrière d’entraîneur. « Je me suis accordé une année sabbatique en 2017-2018 et dans mes rêves, ce sont mes années à Mulhouse qui revenaient », confie-t-il. « J’y ai vécu mes plus grands plaisirs, jusqu’à l’excès. Quand on est coach, la joie est beaucoup plus intériorisée. »
Un « petit jubilé sur la rivière de l’Ill » ?
La ferveur qui s’emparait de la ville, palpable lors des soirées européennes, a également mis en émoi Curtis Kitchen. L’infranchissable rempart américain, qui bouclait chacune de ses saisons (1987-1992) avec un double-double de moyenne, était devenu une icône au MBC.
« Quand je repense aux fans scandant mon nom, cette atmosphère me manque », avoue le citoyen de Seattle (56 ans), père de six enfants, onze fois papy et patron d’une société spécialisée dans la construction de résidences familiales. « Jean-Luc Monschau était un visionnaire. Malgré mon profil défensif, il m’a donné ma chance à un moment où la plupart des coaches privilégiaient les scoreurs. Lui et son frère Christian m’ont fait découvrir l’Alsace et son histoire. À leurs côtés, je me suis aussi construit en tant que personne. Je les considérerai toujours comme des membres de ma famille. »
« On pourrait peut-être organiser un petit jubilé sur la rivière de l’Ill », propose Christian Monschau. « Je nous vois bien en train de chanter sur un bateau (rires) ! » Les anciens du MBC sont-ils encore assez fous pour mettre ce projet à exécution ? Trente ans après, le sentiment de nostalgie n’en serait que décuplé…
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(*) Une autre célèbre fratrie s’est retrouvée dans la même situation : à Berck (1970-1976) et à Caen (1979-1981), Jean Galle entraînait son frère cadet Pierre.
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